Le coworking, un marché français en essor

Le coworking, un marché français en essor

Malmené par la crise du Covid, le coworking repart en flèche depuis quelques mois, porté par l’envolée du travail « hybride » plébiscité par les salariés. Ces espaces pourraient représenter 20% du parc de bureaux existants d’ici peu…

En France, les espaces de coworking sont passés de 360 en 2015, à 1700 en 2019 puis à 2800 en 2021. Ils pourraient représenter, d’ici quelques années, 20% du stock de bureaux existant. 

 La semaine de travail idéale pour les Français travaillant dans des bureaux serait de 3,4 jours au bureau et 1,6 jour à distance. Et de fait, les entreprises s’adaptent: elles sont passées de 20 à 46% à accorder des jours de télétravail et les accords de télétravail sont passés en un an de 2500 à 7000 sur le site de Légifrance. Certaines entreprises permettent même à leurs salariés de télétravailler à l’étranger quelques semaines par an. C’est le cas, par exemple, de Renault, de Google France, de Publicis, et de Manomano.

Le coworking n’est pas le télétravail, mais il prospère au même rythme que les aspirations des travailleurs à plus de mobilité et à un mode de fonctionnement plus hybride. Et les professionnels du secteur profitent aussi de cet essort du télétravail. De plus en plus de personnes préfèrent télétravailler dans un espace de coworking que chez elles. Avec le coût de l’énergie qui augmente, les télétravailleurs se tournent vers la location d’espaces de coworking. Surtout quand l’employeur paie tout ou en partie la location.

Ce principe permet aux télétravailleurs de retrouver ce lien social, de continuer à développer de nouvelles opportunités et rencontrer des gens. Il y a aussi des vrais sujets en terme de bien-être au travail. Pour s’assurer une vraie déconnexion, une frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle qui peuvent un petit peu se mélanger lorsque l’on travaille à domicile. Le travail dans un espace de coworking permet de rompre l’isolement, d’assurer une vraie déconnexion par rapport à son domicile.

C’est aussi la facture d’électricité pour le travail à domicile qui augmente et donc il y a un réel intérêt de mutualiser ces coûts dans des espaces de coworking partagés. On va chauffer pour plusieurs personnes et pas pour seulement pour une seule personne dans son logement.

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